Le choix

N'y pense plus

Prologue

Jérome

Si on devait se lever tous en même temps le matin, on redeviendrait vite poussière. lentement on regarderait la lune s'éclipser et le soleil se réveiller. Les oiseaux s'arrêtent de chanter, les papillons volent ensemble, libres, mais dans l'air. Le lendemain, tous surpris, la fourmis n'en fait qu'une bouchée.

Malgré cela, et rapidement on évolue vers des contrées inconnues. Oeil dans l'eau, e dans l'eau, ah l'eau. Si seulement on arrivait à réfléchir, si on laissait le temps à notre tête pour se ranger un peu :

- mettre des idées dans ce coin,

- plutôt classer ces idées dans un autre,

- jetter celle-là.

Finalement, si on pouvait vraiment se ranger. Attention, pas dans le rang mais dans quelquechose qui nous survive.Vers des enfants, qui deviendront grands, cons aussi me direz-vous. Mais ça, on s'en fout. Ce qu'on veut c'est vivre. Et bien non : c'est trop, trop égoïste, ça suffit. On a eu des parents nous aussi, ils nous ont peut-être pas tous aimé mais ils sont là : dans notre coeur. Et bien, ne pas refaire le cours de l'histoire, c'est rattraper vite fait les cigales qui chantent et c'est leur mettre un bruit d'autobus par dessus.

Je préfère ...

Une flèche tourne et retombe à côté de moi. J'y ai rien gagné. Et pourtant, quelle vie on vit là.

 

Mythologie

Jérome

L'homme est amer,

mais son coeur est doux,

les eaux sont fières,

mais au dessus du trou.

Béantes portes de l'abîme,

vers lesquelles se tombent les amibes.

L'ogre est déjà mort,

lorsque les titans se lèvent.

L'atlantide est sous le joug,

Zeus avec son bâton joue,

les rois mages cherchent la fève

Quand lentement Jésus s'endort.

 

 

Après l'explosion

Jérome

Après l'explosion

un nuage de poussière a endormit la terre

le soir remplace la lumière

tous les volcans se sont eteint,

et les cendres se refroidissent,

la vie s'est arrêtée dans la fusion d'étain,

les plissements sont redevenus lisses,

tout est foutu

Nous ne sommes plus qu'un silence dans l'univers___________.

 

Assasinat

Jérome

Au devant du trône, une peau s'est glissée, elle a eu peur et trébuche sous le joug de son hôte : le roi. Volteface et puis s'en va, la peau s'élève et regagne le haut, elle ve vaut plus rien et son échange est inutile. Lorsque les fils de Dieu la parreront de mille bijoux : elle ne sera plus qu'un bout de cafard abandonné par le milieu des fournis alléchées.

Idylle terminé,

Ile oubliée,

Moi je préfère chanter avec les poissons. Ils se taisent et je puis faire silence. Six lances d'oiseaux viennent troubler l'onde et l'agitation des gouttes sur la mer me fait oublier que dans l'eau les algues sont à l'abandon vers des contrées mortelles et obscures. Assassinat.

 

Mort

Jérome

Dehors tout se calme, lentement, et au loin le brouillard se lève, verdâtre dans le rougeoiment du coucher. Par derrière cette fenêtre, on apperçoit le vent se lever doucement. Les brindilles volent et la poussière grimpe en grappes. Les arbres, chênes et hêtres se diffusent dans le bocage. La pierre est froide et rugueuse. Du plâtre sur ce plancher en bois. On marche et craque dans cette pièce toute noire. Le feu crépitte puis s'éteind, mon grand-père est mors ce soir.

 

Fourmis au four

Jérome

Après s'être couché devant la statue aux milles deux cent quatre vingt sept doigts, la fourmis, entendez l'homme s'endort. Sur sa tête, une mouche vient se poser. Elle est jolie. Ses pâtes pleines de gras reflètent les trsoi cent vingt six couleurs de la peinture de la prairie qui siège derrière elle. Vite, vite , vite petit frelon passe devant elle à soixante dix septs filomètre heure. Un gros bourdonnement s'ensuit et la mouche se bouche les antennes.

Elle s'élève et repart. Quant à la fourmirs elle est mis au four.

 

Musique

Jérome

Des dièzes et des bémols,

des fioles et des moles,

des formules et des calculs,

des ensembles et tout s'annule.

D'un coup de patte,

il arracha la page,

oubliant pour l'instant,

que si cela date pour l'homme

c'est quz d'autres l'ont écrit.

Présent + passé = futur.

 

Les méta-modèles

Jérome

Des fois que l'on oublie les constatations sont simples et heureuses, les reflexions sont beaucoup plus cruelles. On s'en prend à nous même, à notre bêtise, humaine mais réelle. Quoique l'on en dise ou en pense, dehors sommeille toujours un je ne sais quoi. Certains croient que l'on est , d'autres que l'on est un, d'autres que l'un est plus. Pourtant si l'on analyse : nous vivons dans un système, complexe. Croire en la magie, croire en la vie, croire en l'être. Mais encore plus bas : un poission nage dans l'eau, un homme mange de la nourriture, bref on interagit, nous, chacun, l'homme.

Si on fait la distinction dans la nature entre les éléments qui la compose, on s'apperçoit rapidement qu'ils sont liés tous entre eux : le fameux effet papillon ou le tissu gravitationnel ou électro-magnétique. Donc; se distinguer des éléments et les distinguer entre eux c'est pure invention, sans réalité. D'ailleurs le cogito est bien (lui aussi, bioen qu'on puisse lui reprocher un certain nombre de choses) l'expression de ce lien. On a finalement toujours lorsque l'on analyse l'espace : quelquechose à coté (à telle distance) de quelquechose du côté statique (contemplatif) et de l'autre dynamique (démonstratif) quelquechose se situe à telle distance car cette chose est à côté de celle-ci : un système binaire n'existant pas, on a un système d'éléments totalement liés pour ce qui est de l'espace.

Du côté du temps, les évenements s'enchainent (avec ou sans mesure) selon des règles linéaires. Même la rupture du temps nous semble linéaire et on ne s'interesse ici qu'à ce dont on peut penser. Donc au niveau le plus bas, spatio-temporel, tout se tient. Cependant, ces liens ne sont pas isolés et on peut (relativement facilement) les regrouper en catégories : les liens unaires (1, 0) : l'homme mange; les liens binaires (on notera la bivalence) : l'homme mange l'animal ; les liens n-aires : l'homme mange l'animal avec sa fourchette.

Finalement, on retrouve des conceptions configurables ou l'on a : entité, action, propriété. C'est ainsi que l'on établit la première phase de la reflexion : le modèle.

Exemple : Les poissons ont des couleurs, sont dans l'eau et mangent les particules qui y vivent grâce à leur cadavre. (chaîne alimentaire)

On notera, et c'est capital, que l'eau n'y figure pas, car il représente le lien de vie du système.

Suite à cela, on se demande quels sont les liens qui existent une fois que l'on a modélisé le monde. C'est à dire que l'on prend l'univers, on y décrit tous les liens qui existent entre toutes les entités et on regarde le dessin. Cette entreprise est fastidieuse, infinie (représenter le dessin dans le dessin aussi !).

Mais en remodélisant, le dessin obtenu on obtient un autre modèle : le méta-modèle.

On continue la reflexion, on a alors des boites liées entre elles soit le mode le plus simple de l'interraction : le méta-méta-modèle.

Finalement on en revient à la représentation même de l'interaction : le méta-méta-méta-modèle.

N'oublions pas l'eau de tout à l'heure, ce quelquechose baigne dans quelque chose. On atteint là le niveau spirituel de la reflexion (en parallèle avec le niveau conceptuel et réel).

Deux options :

1. Ce quelquechose n'existe pas et nous sommes cette eau indescriptible (on est tout à la fois ou rien du tout).

2. Ce quelquechose existe dans un bain. On est élément dan le vide, on est homme dans le temps et l'espace.

Plusieurs points de vue sur ces options et finalement plusieurs comportements spirituels :

La religion : elle dit que quelquechose exite et oublie son environnement

La science : elle recherche les liens qui lient le quelquechose à l'environnement, c'est donc le niveau méta-méta-modèle.

Le scepticisme : il opte vers on est rien.

Berkeley : je suis tout.

Là dedans, on doit et c'est mon avis, rester humble, ne pas choisir de solutions trop radicales car on finit par penser je suis donc je suis donc je suis ...

En revanche, tel qu'est fait notre univers et si on croit en la démarche ascendante (on parlera de la méthode descendante), on ne peut admettre qu'une seule chose : on n'est car on est dans quelque chose. Continuer la démarche, c'est à dire, analyser cette phrase n'avance à rien : contatons seulement, ne nous confortons pas.

Cependant, on peut repartir dans l'autre sens en se posant alors des questions. Et c'est ces questions qui font que l'on va pouvoir s'en poser d'autres.

On est, oui, mais comment. On est formé d'interactions avec soit même, les autres, la "nature", l'autre. On est dans son environnement donc on doit agir avec lui de manière équitable, accepter nos différences, nos contradictions :

- je pense à moi, je recherche mon être mes capacités ...

- je pense aux autres, je ne dois pas les trahir, je dois tout leur dire, mettre en place la confiance ...

- je pense à la nature, je ne dois pas la détruire ni m'y servir mais m'en servir.

- je pense à l'autre, je dois l'aimer et en créer d'autres.

Cette multitude est à mon avis, la base de l'honnête homme à partir du moment où il la gère de manière équitable. L'équité est une idée simple (malgré ce que l'on peut penser) : qu'est ce que la vie? Une durée, des jours, des nuits : l'équité c'est partagé son temps (hors sommeil ) entre ces quatres notions. On reparlera du travail plus loin.

Ensuite, dans chacune de ses "missions", l'homme s'interroge, se demande comment il faut faire et tout alors se multiplie jusqu'à des questions :

- sel et poivre ?

- faire le compte-rendu avant de continuer ?

- aller à telle fête ?

- écrire le texte ou non ?

- manger maintenant ?

- vivre ou mourir ?

Monter ou descendre sa reflexion, peu importe finalement car tant qu'on se pose des questions ou en résoud d'autres, on se grandit, on prend de la hauteur on devient humble et discret : heureux d'être malheures ...

Loin ces spasmes inconscients

proche de ce besoin d'oublier

à côté de moi une vie

en moi une question : comment ?

 

Coloroïdes

Jérome

Le bruit à telle minute précise ne présage rien de bon pour l'avenir. Le silence de tout à l'heure non plus. Il est triste et amer. Ne voit plus rien, ne sens plus rien. Il constate seulement que aussi proche de soit qu'il est, le reflet dans le soir sur ce ciel noir ivoire. Rouge, bleu, vert, jaune et blanc. Des arbres dans le sang, de l'eau dans l'acier. Demain, on ira tous crever, lentement.

Tout à coup le silence est de glace, le boucan de plomb. Regarde toi qui hurle dans tes caisses en clair obscur. Coloroïdes...

 

La liberté

Jérome

Devenir libre dans le ameux monde où l'on est multiple. Devenir libre dans sa tête d'abord avant d'accepter, expérimenter. Comment ? Par la pratique d'une théorie, pas besoin d'aller au bout : regarder just l'horizon. Toute théorie est ronde car bien ficellée, comme une sphère où tout est englobée. On peut expérimenter la relativité tous les jours, le totalitarisme, l'exclusion : il faut mettre son orgueil un peu plus loin, oublier qui l'on est pour un temps et descendre tout en bas, juste pour voir.

Il faut aussi "s'indépendentiser". Ne plus dépendre des autres par la morale mais plutôt par des liens faibles (interractions faibles), futiles; car par la futilité on est ou est pas mais on ne se pose jamais la questionde savoir pourquoi. Et c'est mieux ainsi. Travailler, accomplir son rôle social, c'est atteindre la liberté, ces liens faibles. Nos instincts sont assumés. La liberté c'est refuser le pouvoir. En effet, par le pouvoir on a des responsabilités sur autrui, et la liberté devant être partégée pour qu'elle existe, finalement on doit refuser d'être la dépendance, tout au moins physique et morale. Rien n'empêche pourtant la création de dialogues mais pas de conquête. On en reparlera dans la communication. La liberté c'est aussi assurer à nos enfants que l'on va les laisser libres lorsque l'on ne sera plus. C'est sucer la moelle mais ne pas la détruire.

La liberté intrinsèquement n'existe pas, c'est un moule dans lequel on doit se glisser.

 

La communication

Jérome

Et si l'on parlait : oui mais de quoi et avec qui. Tout dans les schémas de communication existe et cette communication est un outil de pouvoir beaucoup plus que les autres. Les dangers sont innombrables. Si lors d'un discussion l'on ne comprend que trop bien la pensée de l'autre car on l'a déjà vécue, que faut-il faire ? Réécouter ce qu'on sait, demontrer le fourvoiement, ignorer, faire partager son expérience. Le portage est dangereux car l'homme ne supporte pas être perçu comme igonrant. La réécoute est dangereuse car on est alors perçu comme un confident. La démonstration est meilleure car l'on peut se tromper tous les deux sur le même pied d'estale.

On doit prendre garde lors de la discussion aux sujets de discussion :

- dans le cadre des autres (travail), l'objectif est la vie => constructif.

- dans le cadre de l'environnement, l'objectif est le futur => démonstratif, destructif.

- dans le cadre de l'amitié, la découverte, le partage => la confiance

- dans le cadre introspectif => la destruction, la douleur.

Ceux qui maîtrisent les outils tels que : la métaphore, l'exemple, la référence, l'expérience, la science, la reflexion sont fortement avantagés car le message passe mieux : il est démontré, argumenté, contesté bref vivant : pas d'explication mais de la démonstration. La philosophie nous l'a appris :

communiquer c'est démontrer

parler c'est vivre.

 

L'art et l'artiste

Jérome

Et si l'on regardait l'art. Trois lettres qui se suivent, et des milliards de mots qui en découlent. De quoi en faire tout un dictionnaire. Pourtant, comment le définit-on. C'est cette chose que l'on peut ou non aimer, que l'on peut ou non comprendre, bref c'est avant tout un potentiel intellectuel. On ne recherche pas dans l'art d'émotion physique mais bien intellectuelle (sentiments et reflexion). Basé sur le non-dit, l'art suggère, tout au moins il le doit. Ce que l'on suggère n'a pas de légitimité temporelle ou spatiale. C'est pouquoi l'art n'est pas utile dans le premier sens du terme. Certes il fait grandir l'homme (en tout cas évoluer), mais malgré lui. "A force de suggérer : il gère". L'art étant définit, de manière plus ou moin précise : on doit savoir qui le fait, qui est cet artiste, qui a le droit de suggérer sans gérer. En effet, si l'art gère c'est dans son ensemble mais jamais dans l'oeuvre particulière. Donc l'artiste doit suggérer. Pour cela il doit prendre de la hauteur vis à vis de sa dépendance aux autres,à l'autre, à lui même. Bref, il doit être libre (cf. la liberté). Donc, il doit "souffrir" : travailler pour les autres et accomplir son rôle social, pour pouvoir avoir ce pouvoir de suggérer alors qu'ailleurs il gère; voir tous les arts ,les expérimenter pour ne pas se contenter d'un art que l'on gérerait. Il doit s'enquérir de métaphysique pour suggérer le physique. Il doit être passionné pour ne pas entrer dans le passe-temps réconfortant. C'est une dure responsabilité, difficile à vivre qu'être un artiste. Mais par la liberté, l'élévation on se grandit et on est. On ne doit jamais convaincre les autres de son art, on doit montrer, l'oeuvre doit porter tout en elle même. Même si l'on écrit un livre pour expliquer une oeuvre, l'oeuvre est alors double. L'erreur est de justifier l'écriture du livre car c'est alors de la dictature, de la gestion d'âmes.

Contre les armes, contre les âmes, par la douceur, par la suggestion et la passion : l'artiste survit mais l'homme en lui doit vivre en liberté. On est donc pas artiste mais plutôt l'homme qui vit et qui quelque part dans sa tête à cette chance d'être suggestion.

 

Les humbles monolythes

Jérome

D'où viennent toutes ces formes,

Monstres et dragons énormes,

Féées magiciennes ou cruelles,

Sorcières rigoureuses, si réelles.

Le soleil se lève sur Bangkok,

Dans les voitures noires circulent,

Ces anges gardiens de la coke,

Qui dans ce secteur pullulent.

Sur les affiches délavées,

Repassent les films, ces pavés,

De la culture occidentale,

A la conquête des fleurs du mal.

Joutes et combats électriques,

A coup de clavier ou de joystick,

Le long du zénith brûlant,

Ressortent malades, ces mômes si lents.

Dans ces cracheurs de feu,

Filent, filent sur la route,

Des hommes tous en déroutes,

A la conquête de leurs pères en feu.

Parmi la fourmilière quotidienne,

Git quelque part, un gros cafard,

Il combat à sa manière toute cette haine,

qui pense-t-il, vaincra tôt ou tard.

Où les androgines s'élèvent,

Surgissent des grains de titanes,

Et du fond, patiemment monte la sève,

Qui comme ces machines retombe en panne.

Déjà, le rouge frémit devant la lumière,

Le noir austère crie lentement,

Et tour à tour fou et dément,

Il coupe toutes ses veines trop fières.

D'un jour vers l'autre, si près du but,

Le long de l'eau en forme de lutte,

Il nage entre deux flots,

Rient tout à coup d'un cerveau clos.

Dans la fusée carbonisée,

Surgit le vert, si aimé,

Mais l'air y trop grisé,

Pour cette couleur qui émet.

Tout proche du mur de brique,

En rang, bien rangé, marchant au pas,

Les cohortes de soldats au gout féérique,

Marchent et déambulent semant le trépas.

Il faut retourner tout là haut,

Pensent les chasseurs très amers,

Abusés trop longtemps par ce fléau :

Les requins, acides poissons des mers.

Et dans l'envol, par dessus la buée,

Traverser la fenêtre brillante et chaude.

Le long des forêts, les loups en nuées,

Se réfugient, apeurés par les hommes qui rôdent.

Pourtant, hier déjà, gallopaient sur les plaines,

Les animaux en phase d'accueil,

Mais fatigués d'être pourchassé par la haine,

Ils sont morts, tous, sous notre oeil.

Cet oeil si noir et si sournois,

Si fier, si prétentieux, sans bras,

Comme une lueur, sans émission,

Comme un coeur sans palpitation.

On a déjà oublié ce que disaient les livres,

On a perdu, la parole de nos anciens,

On la croit volontiers, naturelle, sans rien,

Et on préfère discuter un fois qu'on est ivre.

Loint des groupes de reflexion d'antant,

Loin le combat des mots contre celui de l'âme,

Loin l'abîme profonde du calvaire du temps,

Loin cette légèreté, cet amour des femmes.

Les termites ne pensent pas et colonialisent,

Les hommes, intelligents, parcourent et analysent,

La force ou le destin; l'ordre ou la balise ;

Patience et effort; sort et catalyse.

On ne saura jamais ce qu'il y a derrière,

Car on regarde sous nos pieds de guerre,

On a perdu les joies mineures,

Au profit d'échanges qui sonnent leures.

Les panneaux qui jonchent les itinéraires,

Sont autant d'indices pour l'erreur,

Lorsqu'ils sont interdit ou qu'il n'est pas l'heure :

On traverse l'espace sans y voir l'éther.

Déjà, aux confins de l'univers oublié,

Subsistent des feux et energies dantesques,

Et nous, pauvres hères, mains et pieds liés,

N'avons crainte de ces forces gigantesques.

Sur ce tissu universel et minuscule,

Sont disposés fibres et particules,

Quelques grumeaux dans cette soupe,

Ont donné cette vie que l'on coupe.

Au dessus des etreintes cosmiques,

Par delà les sphères lumineuses,

Un liquide vitreux hépatique

Englobe notre vie falacieuse.

Il faudra recouvrir le toit

D'une charpente fine et de soie,

S'enfermer lentement dans un mur étroit,

Oublier un tant soit peu les hommes de foi.

Réintégrer depuis trop longtemps,

J'ammuse mes allumettes à temps,

Pour que le feu s'attise dans notre foyer,

Et je repars heureux, fier : mais à pied.

 

Jokari

Jérome

J'Etais Trés Aiffaibli, Intégrant Mon Espoir.

J'Enregistrais Mon Elongation Utile, Riant Soudain.

J'Arrivais Incroyablement Sans Opinion Irrémédiablement Forte A Enerver Nos Chiens Rêveurs Et Vos Envies Rêveuses.

J'Etudiais Des Oignons Rapides Sans Pourritures Ou Un Rien Oisif, Universelle Bile Liant Infatigueblement En Rouge L'Approximable Vérité, Imamginaire , Emerveillée.

Il Loucha Falacieusement Avec Une Toux Edulcorée D'Un Quidam Unique Et Reprenant Ses Envies Secrètes Bu Oisivement Un Rausin, Enfin, Avala Un Xères.

Immaginaire Loyal, Retenu En Garde Au Rire Des Antisémites, Pour Aller Rejoindre Les Autres Fous Et Nier Ensemble Tous Rois Etrangers, Pitoyable Ovation Univertielle Rageuse, Sillons Eternels, J'Etreins Toute Tentation En Riant.

 

R.A.Z.

Jérome

Au devant d'une scène intemporelle survient, lentement, un homme grandiloquent. Il regarde la foule, scrute le fond de la place et apperçoit un enfant, il est tout petit, louche avec deux grand yeux : un vert, un rouge; moitié albinos, moitié serpent. Il est aguiché d'un grand homme au col gris, cet homme réfléchit. Il écoute avec distinction les propos illogiques de ce passoné romantique. Il regarde ses pieds, en tapote un sur le sol puis retourne à Saint-Petersbourgh.

ELOQUENCES

ALUNIE O

CREEEN U

ABEL P

MIL I

ENENERVER

S S A

N

T

S

Lorque des éloquences sont alunies, les larbins soupirants pleins de came. Laquelle n'énerve que des odes crées les unes contre les eind.

DEMENCE

OVATION

SIL TE

ETABLER

D AV

I I E

E T R

Une démence ovation le long des côtes énerve en maladie le toir de l'étable cette dose.

PETITS

LUOIE

AXONE

GRN

E S T

Une petite plage le long des ars tient un axone pour eux.

JOUVENCE

OUI A

UNT D

I A R

R L E

I

T

E

La vitalité et la jouvence cadre pour jouir.

GRANDIR

EOLIENE

IDOLES

NEU T

DRAGOR

RSOTU

E I

T

Grandir les éoles en idoles quand les dragors gémissent et rodent sur le nil instruit.

 

Triple pause

Jérome

Terne, poussière sans soleil ni joie le long du golfe noir, ils longent la plage blanche : les mouettes outragées. Au devant du prisme se réfléchissent des idées lumineuses et sans particules, le long d'une fibre, pellicule infime qui se soumet lentement à travers les eaux troubles et troublées pour un démence invincible. Il y a toujours_____

Jamais le poisson, lorsqu'il voit son coquillage ne pense au luxe des arbres plein d'air sans passion bourré de sève jusqu'à plis soif.

- Je vois bien où tu es ?

- Qui vois là ? Un esprit à boue, un porcelet plein de spasmes ?!

- le soleil brille, non ?

- Non surement pas, il se revoit, pauvre comme tout !

- Joie éternelle ...

- Mortelle disgrâce ...

- Fleurs embaumées ...

- Morts puants...

- Univers sans fin ...

- Cave close ...

- Homme de joie ...

- Pute !

Les lunes qui tombent le matin sans réfléchir,

Assouvissent sur la mer leurs plus profonds désir,

Elles regardent heureuses sans se voir la peur,

Et finissent tôt ou tard en tombant dans la lueur.

Assouvies et ressassées sans cesse comme ceux qui blessenet,

Se ravissent sur tes malheureuses, pour les joies en liesse,

Qui dès demain reviendront aux chaleurs estivales,

Ces pressions et temprétarures qui se débatent en rivales.

 

 

Evidences

Jérome

1. Après avoir assez bu et assez la regardé la falaise, Cator repartit. Il alla voir si la ferme, cette qu'il avait connu autrefois était toujours là. Elle y était.

2. Quand on regarde derrière nous, on oublie souvent qu'on s'est retourné.

3. Lorsque les lignes se suivent, le fond blanc a-t-il un sens.

4. La sauterelle qui ne chante plus, est-elle malade ou fatiguée : se reprend-elle pour sauter.

 

Translation

Jérome

Korvda Lijornsk Dt He

Comtoromi Can Do Jo

Si Clavidor Basstroph Le

Nesekevicja Dinto Jaja

Bravtakput Ines Doris

Fritkor Lass Clomar, Dis

Clarts Zokorv Mitovnaya

Glisrotj Rontropo Pnof

Lebrav Aregtu Lotjorg Rija

Gingorik Letov Skontart

Esli Klar Zoformism It

Clor Falism Ontoya Zobor

Natlard Drjajo Glomst

Visulom Crosk Into

Virgule, Pause Sur La Minute Qui Passe

Des Bruits Des Solitudes, Tout Tourne Autour Et Court.

 

Nucléaire

Jérome

Devant une petite caserne,

des pompiers rebondissent,

un trampoline solide

liquide et gazeux aussi,

comme de l'eau renouvellée,

nivellé par les montagnes,

hargneuses comme des fourmis,

mis comme du pain,

pin de provence brûlé,

toit d'enfant de la mère,

mer de couleur aux grandes vagues,

hague comme la mort en douceur.